Ce site a un
objectif opérationnel qui consiste à mobiliser la diversité issue de
l’immigration africaine et des îles de l’océan dans une convergence d’actions
pour illustrer notre participation active à tout ce qui vit et qui sans la
prise en compte des valeurs culturelles de la France, venues d’ailleurs, ne
démontrera pas la richesse globale de culture française.
Parler de la culture en France
telle qu’elle se vit aujourd’hui c’est évoqué une certaine mutation culturelle
perpétuelle vielle depuis des siècles dont le territoire dépasse les limites de
hexagone. C’est aussi ce qui fait la France notre pays. Notre engagement veut
démontrer la prise en compte de cette culture de façon étendue et de
manière globalisée.
La culture française est très
étendue par sa diversité caractéristique des
us et coutumes qui la déterminent. Pour la définir aujourd’hui, il faut
tenir compte de ce qu’est la France dans le monde, dans sa globalité. La
culture française démontre une richesse
à partir des arts de vivre emprunts aux peuples qui la font vivre. Votre
contribution est nécessaire, notre apport est une réalité.
Agissons ensemble pour valoriser
les cultures venues d’Afrique et des îles de l’océan indien.
La Coordination CAN 41 a signé en 2019, une convention avec l’Université de POITIERS pour accueillir une stagiaire qui préparait son mémoire Master 2. Un accompagnement qui fut possible grâce à la mobilisation de Germain MANDARD et Ignace KIALA, membres et administrateurs de la Coordination CAN 41 ainsi qu’accompagnateurs déclarés pour permettre à ce que Sadjo PAQUITA, étudiante en Master 2, Acteurs et Institutions des Migrations de l’Accueil et de la Solidarité Internationale (A.I.M.A.S.I), à Université de Poitiers, UFR de Sciences Humaines et Arts, Département de géographie, puisse faire ses recherches, rencontrer les associations, les institutions, les services et surtout différentes femmes noires de Blois.
Sadjo PAQUITA et son groupe de travail.
“Je suis une
femme. Je suis noire. Je suis instruite.” Ces propos introductifs tirés des
échanges recueillis par Sadjo PAQUITA expriment, sans aucun contexte défini, l’importance
de ce travail de recherche et de constitution de recueils et la qualité des
rendus. Partie vers l’inconnu et aidée par la disponibilité de quelques femmes
issues de l’immigration noire africaine de Blois malgré leur travail Sadjo PAQUITA
a su tisser des liens avec tous ceux qu’elle a rencontrés et donner un cadre de
travail marque de rigueur, de curiosité, ténacité et persévérance.
Elle a entretenu
une curiosité intellectuelle active pour instaurer la confiance et recueillir
les informations. Ce qui lui a permis d’entretenir des relations avec
différentes personnes, les associations et les institutions administratives de la Ville de Blois. Elle a facilité l’adaptation
aux personnes rencontrées, au milieu de son évolution et aux conditions de
travail qui n’était pas si facile du fait de la diversité de nos membres, de
nos associations et la modestie de nos moyens.
C’est ainsi que le
travail qu’elle a rendu porte sur les stéréotypes de la femme noire et les contraintes
du marché de travail. La précarité vécue dans le pays d’accueil qui engendre
une précarité professionnelle d’où la précarité financière. Et elle pose une
question : “Quels maux face au racisme et à la discrimination“ ?
Je tiens
à remercier en général, les 16 femmes
qui ont été listées pour se rendre disponibles pour les recherches de
Sadjo. Et je salue particulièrement
celles dont les expériences
professionnelles et la disponibilité ont permis à Sadjo PAQUITA de faire
un travail technique de recueils et de transcription de données.
Sadjo PAQUITA et ses accompagnateurs lors de la présentation d son mémoire à l’Université de POITIERS
En septembre
2019, Sadjo a soutenu son mémoire sur le thème de : “Percevoir,
ressentir la discrimination, le racisme ” à l’Université de POITIERS. Une
soutenance qui a reçu la mention « très bien ». Nous étions trois
invités à cette présentation, Ignace KIALA, Germain MANDART et Philippe AYIKON.